Le quartier où est localisé l’immeuble détermine la tendance de prix appliquée à l’ensemble des biens qu’il abrite. Mais au niveau du bâtiment, les prix varient selon la situation des logements. Voici comment cet élément influe sur l’estimation d’un appartement à Evry comme ailleurs.
Le niveau d’étage : gage de confort
Dans un même bâtiment, le confort des appartements peut être mesuré par le niveau d’étage où ils se trouvent. En effet, les logements des derniers étages sont bien exposés à la lumière naturelle grâce à l’absence de vis-à-vis. Ils profitent également de plus d’intimité et d’une meilleure tranquillité.
En revanche, ceux du rez-de-chaussée sont victimes des bruits environnants. Ceux-ci peuvent être dus à la circulation, au passage des piétons ou aux sources de nuisances diverses présentes dans le quartier. Ces logements sont également moins lumineux. La superposition de ces défauts les déprécie par rapport aux appartements des étages supérieurs.
D’une manière générale, plus on monte en hauteur, plus les biens profitent d’un meilleur confort. Les valeurs les plus intéressantes se trouvent ainsi tout naturellement aux derniers étages de l’immeuble.
Le niveau d’étage : l’impact de l’accessibilité
Le fait de se trouver au cinquième, sixième ou au dernier étage de l’immeuble participe à la sécurisation de l’appartement. En effet, par rapport au rez-de-chaussée, le bien est moins propice aux intrusions. Cet aspect de son accessibilité contribue alors à augmenter sa valeur.
Cependant, sa situation en hauteur dans l’immeuble devient un défaut si le bâtiment ne dispose d'aucun ascenseur. En effet, le logement devient alors difficilement accessible, ce qui réduit fortement son attrait aux yeux des acheteurs. En revanche, en l’absence de cet équipement, les biens de plain-pied gagnent des points.
En somme, l’accessibilité de l’appartement selon sa situation est à double tranchant. La présence ou non d’un ascenseur peut faire basculer la balance vers une valorisation ou une dépréciation du bien.